Lien entre thermopompe et qualité de l’air : ce que vous respirez vraiment
Saviez-vous que l’air à l’intérieur de votre maison peut être jusqu’à cinq fois plus pollué que l’air extérieur ?
La qualité de l’air que nous respirons chez nous est essentielle. C’est particulièrement le cas au Québec, où nous passons beaucoup de temps au sein de notre foyer. Pourtant, peu de gens réalisent que leur thermopompe, en plus de chauffer ou de climatiser leur espace, influence directement cette qualité de l’air.
Filtration des particules, circulation de l’humidité, accumulation de poussières ou de moisissures : selon son état et son entretien, votre thermopompe peut être un atout pour votre bien-être… ou au contraire une source invisible de problèmes respiratoires.
- Dans cet article, nous allons explorer en profondeur le lien entre thermopompe et qualité de l’air intérieur, afin de mieux comprendre ce que vous respirez vraiment chez vous — et surtout et au besoin, comment l’améliorer !

Comment fonctionne votre thermopompe ?
Avant de bien comprendre l’impact d’une thermopompe sur la qualité de l’air, il est essentiel de saisir le son rôle initial. Cet appareil polyvalent sert à chauffer et climatiser une habitation.
Le principe de base
Une thermopompe capte la chaleur présente à l’extérieur (même en hiver !) pour la transférer à l’intérieur de votre maison. En été, le cycle s’inverse : elle extrait la chaleur intérieure pour la rejeter à l’extérieur. Elle agit alors comme un climatiseur.
Que vous ayez une thermopompe murale (à air) ou centrale (avec conduits), le fonctionnement repose sur la circulation continue de l’air intérieur. L’air est aspiré par l’appareil, filtré, réchauffé ou refroidi, puis redistribué dans la pièce.
- Cette circulation a un effet direct sur ce que vous respirez :
- Si l’air est bien filtré, il peut être désormais plus sain.
- Si le système est encrassé, il peut propager poussières, allergènes ou moisissures.
- Les principaux composants liés à la qualité de l’air :
- Le filtre à air : il est le premier rempart contre les particules (poussière, pollen, poils d’animaux).
- L’évaporateur et le ventilateur : s’ils sont sales, ils peuvent favoriser la prolifération de bactéries ou champignons.
- Le système de drainage : s’il y a un mauvais écoulement de la condensation, cela peut causer des problèmes d’humidité et de moisissures.
Qu’est ce que la thermopompe rejette - ou retient - dans l’air que vous respirez chez vous ?
La thermopompe ne fait pas que chauffer ou refroidir l’air : elle agit aussi comme un filtre entre vous et les polluants présents dans votre environnement intérieur. Si celle-ci est bien entretenue, elle peut améliorer la qualité de l’air. En revanche, si elle est mal nettoyée, elle peut rapidement devenir une source de contamination.
- Ce qu’une thermopompe bien entretenue retient :
Lorsque les filtres sont propres et que le système est en bon état, la thermopompe peut retenir efficacement :
- La poussière en suspension dans l’air
- Le pollen et les allergènes d’origine végétale
- Les poils d’animaux domestiques
- Les spores de moisissures, dans une certaine mesure
- Les particules fines, si le filtre est suffisamment performant
- Ce qu’une thermopompe sale peut rejeter :
Lorsque le système est mal entretenu, les filtres saturés et les conduits encrassés peuvent rejeter dans l’air :
- Des poussières remises en circulation dans l’air ambiant
- Des moisissures, surtout si de l’humidité s’est accumulée dans le drain ou l’évaporateur
- Des bactéries ou des champignons, favorisés par un environnement humide et chaud
- Des mauvaises odeurs, causées par la décomposition de matières organiques ou par des micro-organismes
Certains appareils peuvent même souffler un air plus pollué qu’avant, notamment si le nettoyage n’a jamais été fait depuis l’installation.
Au fil du temps, une thermopompe peut devenir une source récurrente de pollution intérieure sans que vous vous en aperceviez forcément.
C’est la raison pour laquelle certains ressentent des maux de tête, des congestions nasales ou de la fatigue sans faire le lien avec leur système de chauffage ou de climatisation.

Quel sont les effets sur la santé d’un air mal filtré ou contaminé ?
Un air intérieur de mauvaise qualité peut avoir des conséquences directes sur votre santé. C’est surtout vrai lorsqu’il est constamment redistribué par une thermopompe mal entretenue. Voici les symptômes que vous pouvez rencontrer :
- Des problèmes respiratoires :
Un air pollué ou contaminé peut provoquer :
- Toux sèche, congestion nasale, irritation de la gorge
- Essoufflement ou respiration sifflante, surtout chez les personnes asthmatiques
- Aggravation de maladies pulmonaires chroniques, comme la bronchite ou l’asthme
- Des allergies et sensibilités accrues :
Un air chargé en :
- Pollen ou poussières mal filtrés
- Spores de moisissures en circulation
- Poils d’animaux accumulés dans le système
… peut entraîner une augmentation marquée des réactions allergiques : éternuements fréquents, démangeaisons, yeux rouges, etc.
- De la fatigue, des maux de tête et des troubles du sommeil :
Un air chargé en :
- Pollen ou poussières mal filtrés
- Spores de moisissures en circulation
- Poils d’animaux accumulés dans le système
… peut entraîner une augmentation marquée des réactions allergiques : éternuements fréquents, démangeaisons, yeux rouges, etc.
- Une affectation de votre bien-être :
Mais un air contaminé ne provoque pas que des symptômes visibles. Il peut aussi affecter votre bien-être global :
- Fatigue chronique due à un air insuffisamment oxygéné
- Maux de tête fréquents en raison de la présence de polluants chimiques (COV) ou de moisissures
- Sommeil perturbé, en particulier si l’air est trop sec, trop humide ou mal filtré
Comment entretenir votre thermopompe pour une meilleure qualité de l’air ?
Pour que votre thermopompe continue à vous fournir du confort thermique mais également un air sain à respirer, un entretien est indispensable. Une thermopompe négligée devient rapidement un foyer de poussières, de moisissures et de contaminants. Voici les étapes pour bien l’entretenir :
- Nettoyez les filtres régulièrement
C’est la première étape, simple mais souvent oubliée.
- Fréquence recommandée : toutes les 4 à 6 semaines en période d’utilisation intensive (été et hiver).
- Comment faire : retirez les filtres (généralement accessibles sans outils), lavez-les à l’eau tiède savonneuse, puis laissez-les sécher complètement avant de les remettre.
- Filtres à remplacer : certains modèles utilisent des filtres jetables qu’il faut changer selon les recommandations du fabricant.
- Dépoussiérez les grilles et l’unité intérieure
- Utilisez un chiffon doux ou un aspirateur avec embout-brosse pour enlever la poussière sur les grilles de sortie d’air.
- Attention, ne pulvérisez jamais d’eau ou de produit directement dans l’unité.
- Surveillez les signes d’humidité ou de moisissures
- Une odeur désagréable à l’allumage est souvent le signe d’une prolifération de champignons.
- Vérifiez régulièrement que le drain de condensation fonctionne bien : une accumulation d’eau stagnante favorise la moisissure.
- Planifiez un entretien professionnel chaque année
Certaines parties de la thermopompe (ventilateur, serpentin, bac à condensats) nécessitent un nettoyage approfondi que seul un technicien qualifié peut effectuer.
- Installez un purificateur ou un filtre plus efficace
- Certains modèles permettent d’ajouter un filtre à haute efficacité.
- D’autres peuvent être combinés à un purificateur d’air ou à un système de ventilation (VRC) pour une meilleure gestion de la qualité de l’air.

Comment choisir une thermopompe avec une bonne capacité de filtration ?
Il est important de savoir que toutes les thermopompes ne se valent pas en matière de qualité de l’air. Si vous êtes sensible aux allergènes ou simplement soucieux de ce que vous respirez, il est essentiel de choisir un appareil adapté à vos besoins en filtration et purification de l’air.
Voici les éléments à considérer lors de votre achat :
- Type de filtre intégré :
- Filtre standard (en mousse ou en maille) : il retient les grosses particules, mais est peu efficace contre les allergènes ou les particules fines.
- Filtre électrostatique : il attire les particules fines et est efficace contre la poussière et certains pollens.
- Filtre HEPA (Haute efficacité pour les particules aériennes) : ce filtre capte jusqu’à 99,97 % des particules de 0,3 micron.
- Filtres au charbon actif : ils sont utiles contre les odeurs et les composés organiques volatils (COV).
- Présence d’un système de purification complémentaire :
- Lampes UV intégrées : elles détruisent les bactéries et les moisissures à l’intérieur de l’unité.
- Ionisation ou plasma : ces technologies neutralisent certains polluants.
Notre conseil : Lorsque vous magasinez une thermopompe, cherchez la mention de technologie « multi-filtration », « purification intégrée » ou « filtre antibactérien » dans les caractéristiques du produit.
Thermopompe murale vs centrale : que choisir ?
- Thermopompe murale : pratique pour les petites surfaces, chaque unité intérieure a son propre filtre à entretenir. Certaines offrent des fonctions avancées de purification.
- Thermopompe centrale : elle couvre toute la maison, mais dépend de la qualité du filtre dans le système de conduits. Peut être combinée avec un purificateur ou un VRC pour de meilleurs résultats.
Optez pour la sécurité en faisant nettoyer et inspecter votre thermopompe par un professionnel !
Si vous souhaitez un nettoyage professionnel pour votre thermopompe murale, l’intervention d’un spécialiste est la meilleure façon de procéder. Un technicien certifié peut :
- Effectuer un nettoyage en profondeur ou une désinfection.
- Inspecter l’intérieur de l’unité (même les composantes difficiles d’accès).
Au Québec, plusieurs entreprises spécialisées offrent des services de nettoyage et d’inspection de qualité de l’air pour thermopompes.
N’hésitez pas à utiliser nos services pour trouver votre expert. Pour cela, rien de plus simple :
