Uncategorized

Lien entre thermopompe et qualité de l’air : ce que vous respirez vraiment

juin 13, 2025 by Camille Chevallier

Lien entre thermopompe et qualité de l’air : ce que vous respirez vraiment

Saviez-vous que l’air à l’intérieur de votre maison peut être jusqu’à cinq fois plus pollué que l’air extérieur ?

La qualité de l’air que nous respirons chez nous est essentielle. C’est particulièrement le cas au Québec, où nous passons beaucoup de temps au sein de notre foyer. Pourtant, peu de gens réalisent que leur thermopompe, en plus de chauffer ou de climatiser leur espace, influence directement cette qualité de l’air.

Filtration des particules, circulation de l’humidité, accumulation de poussières ou de moisissures : selon son état et son entretien, votre thermopompe peut être un atout pour votre bien-être… ou au contraire une source invisible de problèmes respiratoires.

Comment fonctionne votre thermopompe ?

Avant de bien comprendre l’impact d’une thermopompe sur la qualité de l’air, il est essentiel de saisir le son rôle initial. Cet appareil polyvalent sert à chauffer et climatiser une habitation.

Le principe de base

Une thermopompe capte la chaleur présente à l’extérieur (même en hiver !) pour la transférer à l’intérieur de votre maison. En été, le cycle s’inverse : elle extrait la chaleur intérieure pour la rejeter à l’extérieur. Elle agit alors comme un climatiseur.
Que vous ayez une thermopompe murale (à air) ou centrale (avec conduits), le fonctionnement repose sur la circulation continue de l’air intérieur. L’air est aspiré par l’appareil, filtré, réchauffé ou refroidi, puis redistribué dans la pièce.

Cette circulation a un effet direct sur ce que vous respirez :

Si l’air est bien filtré, il peut être désormais plus sain.

Si le système est encrassé, il peut propager poussières, allergènes ou moisissures.

Les principaux composants liés à la qualité de l’air :

Le filtre à air : il est le premier rempart contre les particules (poussière, pollen, poils d’animaux).

L’évaporateur et le ventilateur : s’ils sont sales, ils peuvent favoriser la prolifération de bactéries ou champignons.

Le système de drainage : s’il y a un mauvais écoulement de la condensation, cela peut causer des problèmes d’humidité et de moisissures.

Qu’est ce que la thermopompe rejette - ou retient - dans l’air que vous respirez chez vous ?

La thermopompe ne fait pas que chauffer ou refroidir l’air : elle agit aussi comme un filtre entre vous et les polluants présents dans votre environnement intérieur. Si celle-ci est bien entretenue, elle peut améliorer la qualité de l’air. En revanche, si elle est mal nettoyée, elle peut rapidement devenir une source de contamination.

Ce qu’une thermopompe bien entretenue retient :

Lorsque les filtres sont propres et que le système est en bon état, la thermopompe peut retenir efficacement :

La poussière en suspension dans l’air
Le pollen et les allergènes d’origine végétale
Les poils d’animaux domestiques
Les spores de moisissures, dans une certaine mesure
Les particules fines, si le filtre est suffisamment performant

Ce qu’une thermopompe sale peut rejeter :

Lorsque le système est mal entretenu, les filtres saturés et les conduits encrassés peuvent rejeter dans l’air :

Des poussières remises en circulation dans l’air ambiant
Des moisissures, surtout si de l’humidité s’est accumulée dans le drain ou l’évaporateur
Des bactéries ou des champignons, favorisés par un environnement humide et chaud
Des mauvaises odeurs, causées par la décomposition de matières organiques ou par des micro-organismes

Certains appareils peuvent même souffler un air plus pollué qu’avant, notamment si le nettoyage n’a jamais été fait depuis l’installation.

Au fil du temps, une thermopompe peut devenir une source récurrente de pollution intérieure sans que vous vous en aperceviez forcément.

C’est la raison pour laquelle certains ressentent des maux de tête, des congestions nasales ou de la fatigue sans faire le lien avec leur système de chauffage ou de climatisation.

Quel sont les effets sur la santé d’un air mal filtré ou contaminé ?

Un air intérieur de mauvaise qualité peut avoir des conséquences directes sur votre santé. C’est surtout vrai lorsqu’il est constamment redistribué par une thermopompe mal entretenue. Voici les symptômes que vous pouvez rencontrer :

Des problèmes respiratoires :

Un air pollué ou contaminé peut provoquer :

Toux sèche, congestion nasale, irritation de la gorge
Essoufflement ou respiration sifflante, surtout chez les personnes asthmatiques
Aggravation de maladies pulmonaires chroniques, comme la bronchite ou l’asthme

Des allergies et sensibilités accrues :

Un air chargé en :

Pollen ou poussières mal filtrés
Spores de moisissures en circulation
Poils d’animaux accumulés dans le système
… peut entraîner une augmentation marquée des réactions allergiques : éternuements fréquents, démangeaisons, yeux rouges, etc.

De la fatigue, des maux de tête et des troubles du sommeil :

Un air chargé en :

Pollen ou poussières mal filtrés
Spores de moisissures en circulation
Poils d’animaux accumulés dans le système
… peut entraîner une augmentation marquée des réactions allergiques : éternuements fréquents, démangeaisons, yeux rouges, etc.

Une affectation de votre bien-être :

Mais un air contaminé ne provoque pas que des symptômes visibles. Il peut aussi affecter votre bien-être global :

Fatigue chronique due à un air insuffisamment oxygéné
Maux de tête fréquents en raison de la présence de polluants chimiques (COV) ou de moisissures
Sommeil perturbé, en particulier si l’air est trop sec, trop humide ou mal filtré

Comment entretenir votre thermopompe pour une meilleure qualité de l’air ?

Pour que votre thermopompe continue à vous fournir du confort thermique mais également un air sain à respirer, un entretien est indispensable. Une thermopompe négligée devient rapidement un foyer de poussières, de moisissures et de contaminants. Voici les étapes pour bien l’entretenir :

Nettoyez les filtres régulièrement

C’est la première étape, simple mais souvent oubliée.

Fréquence recommandée : toutes les 4 à 6 semaines en période d’utilisation intensive (été et hiver).
Comment faire : retirez les filtres (généralement accessibles sans outils), lavez-les à l’eau tiède savonneuse, puis laissez-les sécher complètement avant de les remettre.
Filtres à remplacer : certains modèles utilisent des filtres jetables qu’il faut changer selon les recommandations du fabricant.

Dépoussiérez les grilles et l’unité intérieure

Utilisez un chiffon doux ou un aspirateur avec embout-brosse pour enlever la poussière sur les grilles de sortie d’air.
Attention, ne pulvérisez jamais d’eau ou de produit directement dans l’unité.

Surveillez les signes d’humidité ou de moisissures

Une odeur désagréable à l’allumage est souvent le signe d’une prolifération de champignons.
Vérifiez régulièrement que le drain de condensation fonctionne bien : une accumulation d’eau stagnante favorise la moisissure.

Planifiez un entretien professionnel chaque année

Certaines parties de la thermopompe (ventilateur, serpentin, bac à condensats) nécessitent un nettoyage approfondi que seul un technicien qualifié peut effectuer.

Installez un purificateur ou un filtre plus efficace

Certains modèles permettent d’ajouter un filtre à haute efficacité.
D’autres peuvent être combinés à un purificateur d’air ou à un système de ventilation (VRC) pour une meilleure gestion de la qualité de l’air.

Comment choisir une thermopompe avec une bonne capacité de filtration ?

Il est important de savoir que toutes les thermopompes ne se valent pas en matière de qualité de l’air. Si vous êtes sensible aux allergènes ou simplement soucieux de ce que vous respirez, il est essentiel de choisir un appareil adapté à vos besoins en filtration et purification de l’air.

Voici les éléments à considérer lors de votre achat :

Type de filtre intégré :

Filtre standard (en mousse ou en maille) : il retient les grosses particules, mais est peu efficace contre les allergènes ou les particules fines.

Filtre électrostatique : il attire les particules fines et est efficace contre la poussière et certains pollens.

Filtre HEPA (Haute efficacité pour les particules aériennes) : ce filtre capte jusqu’à 99,97 % des particules de 0,3 micron.

Filtres au charbon actif : ils sont utiles contre les odeurs et les composés organiques volatils (COV).

Présence d’un système de purification complémentaire :

Lampes UV intégrées : elles détruisent les bactéries et les moisissures à l’intérieur de l’unité.

Ionisation ou plasma : ces technologies neutralisent certains polluants.

Notre conseil : Lorsque vous magasinez une thermopompe, cherchez la mention de technologie « multi-filtration », « purification intégrée » ou « filtre antibactérien » dans les caractéristiques du produit.

Thermopompe murale vs centrale : que choisir ?

Thermopompe murale : pratique pour les petites surfaces, chaque unité intérieure a son propre filtre à entretenir. Certaines offrent des fonctions avancées de purification.
Thermopompe centrale : elle couvre toute la maison, mais dépend de la qualité du filtre dans le système de conduits. Peut être combinée avec un purificateur ou un VRC pour de meilleurs résultats.

Optez pour la sécurité en faisant nettoyer et inspecter votre thermopompe par un professionnel !

Si vous souhaitez un nettoyage professionnel pour votre thermopompe murale, l’intervention d’un spécialiste est la meilleure façon de procéder. Un technicien certifié peut :

Effectuer un nettoyage en profondeur ou une désinfection.
Inspecter l’intérieur de l’unité (même les composantes difficiles d’accès).
Au Québec, plusieurs entreprises spécialisées offrent des services de nettoyage et d’inspection de qualité de l’air pour thermopompes.

N’hésitez pas à utiliser nos services pour trouver votre expert. Pour cela, rien de plus simple :

Cliquez ici pour obtenir vos soumissions

Guide complet pour nettoyer votre thermopompe murale vous-même (ou pas !)

juin 11, 2025 by Camille Chevallier

Guide complet pour nettoyer votre thermopompe murale vous-même (ou pas !)

Vous possédez une thermopompe murale mais ne savez pas comment la nettoyer ?

Au Québec, la thermopompe murale est incontournable pour chauffer et climatiser nos intérieurs de façon efficace. Mais comme tout appareil qui fonctionne presque toute l’année, elle accumule poussière, humidité, moisissures et autres saletés invisibles à l’œil nu. Résultat : baisse de performance, hausse de consommation électrique, et parfois même des risques pour la santé.

Nettoyer votre thermopompe, est-ce vraiment si compliqué ? Pas forcément !

Dans ce guide complet, on vous explique ce que vous pouvez faire vous-même en toute sécurité, ce qu’il vaut mieux laisser aux pros, et quand intervenir pour maximiser la durée de vie de votre appareil… et de votre air intérieur.

Pourquoi nettoyer votre thermopompe murale ?

Votre thermopompe murale fonctionne presque toute l’année, que ce soit pour chauffer ou climatiser votre maison. Au fil du temps, de la poussière, du pollen, des poils d’animaux, des particules grasses parfois même des moisissures peuvent s’accumuler à l’intérieur de l’appareil. Un nettoyage régulier est donc essentiel pour plusieurs raisons :

Maintenir une performance optimale

Si votre thermopompe est encrassée, elle devra travailler plus fort pour atteindre la température désirée. Cela entraîne une baisse de performance, un fonctionnement plus bruyant, et une usure prématurée des composantes. Un nettoyage adéquat permet de préserver l’efficacité énergétique de votre appareil.

Réduire votre consommation d’électricité

Lorsque le système est obstrué par des saletés, il consomme plus d’énergie pour compenser. En gardant votre thermopompe propre, vous pouvez réduire significativement vos factures d’électricité.

Améliorer la qualité de l’air intérieur

Une thermopompe sale peut devenir un véritable nid à bactéries, spores de moisissures et allergènes. Ces particules peuvent alors circuler dans votre logement, et causer ainsi des problèmes respiratoires. Nettoyer régulièrement votre appareil contribue à un environnement intérieur plus sain.

Prévenir les odeurs désagréables

Les accumulations de poussière et d’humidité à l’intérieur de l’appareil peuvent provoquer des odeurs de renfermé, de moisi, ou même de moisissure. Un bon nettoyage permet de garder l’air frais et agréable.

Éviter les pannes coûteuses

Un entretien préventif simple peut éviter bien des soucis techniques. Nettoyer votre thermopompe régulièrement, c’est lui permettre de prolonger sa durée de vie et éviter des réparations coûteuses.

À quelle fréquence faut-il nettoyer votre thermopompe murale ?

L’entretien de votre thermopompe murale ne doit pas être laissé au hasard. Une fréquence de nettoyage adaptée permet de préserver l’efficacité de l’appareil tout en prolongeant sa durée de vie. Voici un guide pratique pour savoir que faire, et à quelle fréquence.

Entretien léger : à faire chaque mois

Certaines tâches simples peuvent (et devraient) être effectuées régulièrement par vous même, notamment :

Nettoyer les filtres à air : au minimum une fois par mois, surtout en période de forte utilisation (été et hiver). Si vous avez des animaux, il est recommandé de le faire toutes les deux semaines.
Essuyer l’extérieur de l’unité intérieure : dépoussiérez régulièrement la surface pour éviter que les saletés n’entrent dans l’appareil.

Nettoyage en profondeur : deux fois par an

Pour un entretien plus complet, il est recommandé de nettoyer :

Les grilles de ventilation, les pales du ventilateur et les serpentins accessibles.
Au printemps, après la saison de chauffage.
À l’automne, avant la saison froide, pour que la thermopompe soit prête à affronter l’hiver québécois.

Entretien professionnel : une fois par an

Même si vous faites un bon entretien de surface, certaines parties internes de la thermopompe ne peuvent être nettoyées efficacement que par un professionnel. Idéalement :

Planifiez un nettoyage professionnel complet tous les 12 à 24 mois, selon l’intensité d’utilisation.
Si vous détectez des bruits anormaux, des odeurs, ou une baisse de performance, n’attendez pas : faites inspecter votre appareil.

Vous pourriez avoir besoin d’effectuer un nettoyage plus fréquent dans les cas suivants :

Présence d’animaux domestiques

Fumeurs dans la maison

Résidence près d’un axe routier poussiéreux

Habitants sensibles aux allergènes ou à la qualité de l’air

Dans ces cas, une fréquence plus élevée d’entretien des filtres et un nettoyage professionnel annuel sont fortement conseillés.

Que pouvez-vous faire par vous-même en toute sécurité ?

Plusieurs gestes d’entretien simples et efficaces peuvent être réalisés sans outils spécialisés ni connaissances techniques avancées. Bien sûr, il faut respecter certaines précautions si vous souhaitez nettoyer par vous-même plusieurs parties de votre thermopompe murale.

Précaution de base : toujours couper l’alimentation électrique

Avant toute intervention, mettez votre thermopompe hors tension pour éviter tout risque de choc électrique ou de dommage à l’appareil.

1. Nettoyer les filtres à air

Les filtres à air capturent la poussière et les particules en suspension. Voici comment les entretenir :

Ouvrez le couvercle de l’unité murale.

Retirez délicatement les filtres (souvent deux grilles lavables en plastique).

Passez-les sous l’eau tiède ou nettoyez-les avec un aspirateur.

Laissez-les sécher complètement avant de les remettre en place.

Fréquence recommandée : aux 3-4 semaines en été ou en hiver, plus souvent si vous avez des animaux.

2. Nettoyer la surface extérieure de l’unité murale

Utilisez un chiffon doux légèrement humide pour enlever la poussière sur la façade.

Évitez tout liquide qui pourrait couler à l’intérieur.

Ne vaporisez jamais de produit directement sur l’appareil.

3. Dépoussiérer les grilles et des ailettes

Les ailettes (petites lamelles métalliques visibles derrière les filtres) peuvent être très délicates.

Utilisez un petit pinceau doux ou un aspirateur avec une brosse douce pour enlever la poussière.

4. Désodoriser

Si une légère odeur se dégage de l’appareil, vous pouvez :

Nettoyez les filtres avec un mélange d’eau tiède et de vinaigre blanc.

Ce qu’il vaut mieux éviter de faire soi-même

Pulvériser des produits nettoyants dans les conduits

Tenter d’ouvrir l’unité pour atteindre les serpentins internes ou le ventilateur arrière

Utiliser un nettoyeur à pression ou à vapeur

Toucher aux composantes électriques

Ces interventions, si elles sont mal exécutées, peuvent endommager la thermopompe, nuire à votre sécurité, ou annuler la garantie.

Quelles sont les limites du nettoyage maison de votre thermopompe murale ?

Même avec la meilleure volonté, le nettoyage maison d’une thermopompe murale a ses limites. Certains composants sont difficiles d’accès, fragiles ou potentiellement dangereux à manipuler. Voici pourquoi il ne faut pas hésiter à faire appel à un professionnel pour vous aider.

L’intérieur profond de l’unité est inaccessible

Derrière les filtres se trouvent des composantes essentielles, comme le ventilateur intérieur, le serpentin de l’évaporateur ou le bac de drainage. Ces zones sont quasi impossibles à nettoyer sans démonter l’unité murale. Une mauvaise manipulation peut entraîner des dommages coûteux.

Le nettoyage par vos soins n’élimine généralement pas les moisissures en profondeur

Les filtres lavés à l’eau peuvent sembler propres, mais les spores de moisissures peuvent persister à l’intérieur des conduits ou du ventilateur. Sans nettoyage professionnel :

L’odeur désagréable revient rapidement.

L’air peut continuer à transporter des spores invisibles à l’œil nu.

Cela peut affecter la santé des habitants.

Un travail mal effectué présente des risques

Un nettoyage mal fait peut :

Déformer les ailettes en aluminium, ce qui pourrait réduire l’efficacité de l'appareil.

Faire pénétrer de l’eau dans des composantes électriques.

Endommager le moteur ou le ventilateur.

Annuler la garantie du fabricant si des pièces sont mal réinstallées.

Pas de diagnostic professionnel

Un professionnel à l’avantage de pouvoir détecter :

Un début d’usure des pièces internes.

Une fuite de réfrigérant.

Un problème de drainage ou de pression.

Quand faire appel à un professionnel au Québec ?

Même si vous entretenez votre thermopompe murale régulièrement, il est fortement recommandé de confier son nettoyage en profondeur à un professionnel certifié au moins une fois par année. En effet, certaines opérations exigent de l’expertise, des outils spécialisés et des connaissances techniques.

Voici les situations où l’intervention d’un professionnel est non seulement utile, mais nécessaire.

Pour un entretien complet annuel

Un entretien professionnel comprend généralement :

Le démontage partiel de l’unité murale
Le nettoyage du ventilateur, du serpentin et du bac de drainage
L’inspection des connexions électriques, du moteur et de la carte de contrôle
La désinfection complète pour éliminer bactéries et moisissures
Fréquence recommandée : une fois par année, idéalement à l’automne ou au printemps.

En présence de moisissures, d’odeurs ou de symptômes allergiques

Odeur de moisi persistante
Apparition de taches noires sur les sorties d’air
Irritation des voies respiratoires ou aggravation d’asthme
Ces signes indiquent souvent une contamination interne que vous ne pouvez pas éliminer vous-même. Un professionnel utilisera des produits désinfectants adaptés et nettoiera les zones non accessibles.

Si votre thermopompe présente des signes de dysfonctionnement

Voici quelques indicateurs :

Diminution notable du rendement (chauffe ou climatise mal)
Bruits inhabituels
Eau qui coule ou gèle sur l’unité intérieure
L’appareil s’arrête de façon aléatoire
Dans ce cas, un nettoyage ne suffit pas, il faut un diagnostic technique et des réparations éventuelles.

Pour protéger votre garantie

Plusieurs fabricants exigent une preuve d’entretien professionnel régulier pour maintenir la validité de la garantie. Un professionnel vous remettra une facture ou un rapport d’entretien, utile en cas de réclamation.

Combien coûte un nettoyage professionnel de thermopompe murale au Québec ?

En 2025, le prix moyen pour un nettoyage professionnel complet d’une thermopompe murale varie généralement entre 150 $ et 250 $ par unité.

Ce que comprend généralement le service :

Le démontage partiel de l’unité murale

Le nettoyage du ventilateur, du serpentin et du bac de drainage

La désinfection contre les bactéries et moisissures

L’inspection des composantes électriques de base

Des recommandations en cas d’anomalies

Optez pour la sécurité en faisant nettoyer et inspecter votre thermopompe par un professionnel !

Si vous souhaitez un nettoyage professionnel pour votre thermopompe murale, l’intervention d’un spécialiste est la meilleure façon de procéder. Un technicien certifié peut :

Effectuer un nettoyage en profondeur ou une désinfection.
Inspecter l’intérieur de l’unité (même les composantes difficiles d’accès).
Au Québec, plusieurs entreprises spécialisées offrent des services de nettoyage et d’inspection de qualité de l’air pour thermopompes.

N’hésitez pas à utiliser nos services pour trouver votre expert. Pour cela, rien de plus simple :

Remplissez dès à présent le formulaire de cette page afin de recevoir GRATUITEMENT et SANS ENGAGEMENT jusqu'à 3 soumissions de professionnels de votre région

Cliquez ici pour obtenir vos soumissions

Moisissures dans votre thermopompe : Dangers et solutions rapides

juin 10, 2025 by Camille Chevallier

Moisissures dans votre thermopompe : dangers et solutions rapides

Vous sentez une odeur de moisissure lorsque votre thermopompe démarre ? Vous avez remarqué que l’air semble plus lourd ou que des symptômes respiratoires persistent à la maison  ? Ces signaux, souvent ignorés, peuvent indiquer la présence de moisissures dans votre système.
L’humidité ambiante et le manque d’entretien favorisent l’apparition de champignons microscopiques à l’intérieur des thermopompes. Et une fois installées, ces moisissures peuvent nuire à votre santé, diminuer l’efficacité de l’unité et causer des dommages à long terme.

Dans cet article, découvrez comment les moisissures se développent, les risques qu’elles posent, ainsi que les solutions rapides et durables pour les éliminer et éviter leur retour.

Comment les moisissures s’installent dans une thermopompe ?

Les thermopompes sont très populaires au Québec pour leur double fonction chauffage et climatisation. Malheureusement, elles peuvent quelquefois devenir un terrain fertile pour les moisissures lorsqu’elles ne sont pas correctement entretenues. Mais comment ces contaminants microscopiques parviennent-ils à s’installer dans ces appareils pourtant fermés ?

L’humidité

L’humidité est la première cause d’apparition de moisissures dans une thermopompe. Lorsqu’elle fonctionne en mode climatisation (l’été), la thermopompe produit de la condensation. Cette humidité peut s’accumuler dans :

Les bacs de récupération d’eau (mal drainés ou obstrués)
Les serpentins de l’évaporateur
Les conduits d’air mal ventilés
Avec le climat québécois, souvent humide en été et au printemps, les conditions sont réunies pour que cette humidité stagne à l’intérieur de l’unité.

L’accumulation de poussière et de débris

La poussière, les peluches, les spores en suspension dans l’air, voire les poils d’animaux, s’accumulent dans les filtres et les conduits de la thermopompe. Ces particules constituent une nourriture idéale pour les moisissures, surtout si elles sont combinées à un taux d’humidité élevé.

Les changements de température

Les variations de température (air chaud et air froid) à l’intérieur de la thermopompe créent un environnement instable, souvent tiède et humide. Ces conditions sont parfaites pour que des moisissures s’installent et prolifèrent. C’est particulièrement le cas dans les endroits difficiles d’accès où l’air circule moins bien.

Un entretien insuffisant ou irrégulier

Sans un nettoyage régulier des filtres, des grilles et des composantes internes, les spores de moisissures peuvent s’ancrer durablement dans l’appareil. En l’absence d’intervention, elles peuvent se multiplier très rapidement, notamment dans :

les thermopompes murales
les systèmes centraux avec conduits mal entretenus

Des conditions aggravantes

Sous-sols mal ventilés : L’unité intérieure est souvent installée dans un sous-sol plus humide.
Saisons de transition (printemps, automne) : Périodes où l’appareil est fréquemment mis en marche et arrêté, ce qui favorise la condensation sans séchage complet.
Climat très variable : Alternance rapide chaud/froid qui crée des microclimats favorables à la moisissure.

Quels sont les dangers liés à la présence de moisissures ?

La présence de moisissures dans une thermopompe ne doit jamais être prise à la légère. Ces micro-organismes peuvent avoir des conséquences sérieuses sur la santé, le confort de vie et l’efficacité de l’appareil. Voici un tour d’horizon des risques concrets pour les occupants et le système :

Des risques pour la santé des occupants

Les spores de moisissures sont libérées dans l’air ambiant à chaque fois que la thermopompe fonctionne. Ce phénomène peut entraîner :

Irritations des voies respiratoires : toux, gorge sèche, maux de tête, éternuements fréquents.

Aggravation de l’asthme et des allergies : les spores sont des allergènes puissants, en particulier chez les personnes sensibles.

Symptômes chroniques : fatigue, nausées, difficulté à se concentrer — surtout en présence prolongée.

Risque accru pour les groupes vulnérables : enfants, personnes âgées, femmes enceintes, personnes immunodéprimées.

Une baisse de performance de la thermopompe

La moisissure ne se contente pas de nuire à votre santé : elle abime aussi l’appareil lui-même.

Filtres obstrués : moins de circulation d’air, surchauffe ou sous-performance.

Serpentins encrassés : perte d’efficacité en chauffage comme en climatisation.

Surconsommation d’énergie : l’appareil travaille plus fort pour atteindre la température désirée.

Une thermopompe affectée par des moisissures peut perdre jusqu’à 20 à 30 % de rendement, ce qui augmente les coûts d’électricité au Québec, particulièrement en hiver.

Une détérioration progressive du système

La prolifération de moisissures favorise aussi la corrosion des composants métalliques et l’usure prématurée de certains éléments internes.

Condensation excessive non drainée → risque d’infiltration d’eau dans les circuits électriques.

Dégradation des matériaux isolants internes (bruits, vibrations, perte d’efficacité thermique).

Dans les cas extrêmes, cela peut entraîner des pannes majeures ou le remplacement complet de l’unité.

Des impacts sur la maison

Les moisissures présentes dans la thermopompe peuvent contaminer d’autres parties de la maison :

Propagation dans les conduits (système central) ou sur les murs autour de l’unité.

Odeurs persistantes de moisi ou de renfermé.

Comment détecter la présence de moisissures dans votre thermopompe ?

Les moisissures dans une thermopompe ne sont pas toujours visibles à l’œil nu. Elles peuvent néanmoins laisser des indices bien reconnaissables. Il est donc important de bien apprendre à les repérer pour éviter des conséquences graves sur la santé et sur l’efficacité de votre appareil.

Une odeur persistante d’humidité ou de moisi

L’un des premiers signes révélateurs est l’odeur. Si vous remarquez une senteur de cave, de linge humide ou de terre, particulièrement lorsqu’un cycle de chauffage ou de climatisation démarre, il se peut que des moisissures soient présentes à l’intérieur de l’unité.

Des signes visibles à l’extérieur ou à l’intérieur de la thermopompe

Dans certains cas, des moisissures ou des champignons peuvent être visibles sur :

Les grilles d’aération ou les sorties d’air.

Les filtres à air (taches noires ou verdâtres).

Les bacs de condensation ou les serpentins.

Les parois intérieures d’unité murale lorsqu’on ouvre le capot.

Des symptômes médicaux

Une thermopompe contaminée peut affecter votre bien-être, surtout si vous passez beaucoup de temps à l’intérieur. Soyez attentif à des symptômes comme :

Toux sèche persistante, irritation de la gorge ou des yeux.

Éternuements fréquents, nez qui coule sans raison apparente.

Maux de tête récurrents ou fatigue inhabituelle.

Aggravation de l’asthme ou des allergies, en particulier dans les pièces desservies par la thermopompe.

Une mauvaise performance de l’appareil

Même sans odeur ni taches visibles, une thermopompe affectée peut :

Produire un débit d’air plus faible.

Faire plus de bruit qu’à l’habitude.

Mettre plus de temps à chauffer ou refroidir.

Être sujette à des arrêts fréquents ou à des cycles courts.

Quelles sont les solutions rapides pour éliminer les moisissures de votre thermopompe ?

Lorsque la présence de moisissures est confirmée dans une thermopompe, il est essentiel d’agir rapidement. Cela permet de protéger votre santé, de limiter les dommages à l’appareil et de rétablir une bonne qualité de l’air intérieur. Voici les solutions rapides et efficaces à envisager :

Nettoyez les filtres et les composantes accessibles

C’est la première étape, mais elle est souvent négligée. Voici ce que vous pouvez faire :

Éteignez l’unité et débranchez-la.
Retirez les filtres (intérieurs ou dans l’unité murale) et lavez-les à l’eau chaude savonneuse ou avec une solution d’eau et de vinaigre.
Essuyez les grilles de ventilation avec un chiffon propre imbibé d’un nettoyant doux.
Assurez-vous de bien sécher toutes les surfaces avant de réinstaller les pièces.

Utilisez des produits nettoyants antimicrobiens

Pour un nettoyage plus en profondeur, vous pouvez utiliser :

Des produits nettoyants spécialisés pour thermopompes .
Une solution maison à base de vinaigre blanc et d’eau, qui a des propriétés antifongiques douces.
Des lingettes désinfectantes sans parfum, à base d’alcool isopropylique.
Évitez les produits trop abrasifs ou parfumés, qui pourraient endommager les surfaces ou irriter les voies respiratoires.

Faites sécher l’unité après le nettoyage
Après toute opération de nettoyage, laissez l’appareil ouvert pour sécher complètement (au moins quelques heures).
L’usage d’un ventilateur ou déshumidificateur dans la pièce peut accélérer le processus, surtout dans les sous-sols ou les logements mal aérés.

Comment prévenir le retour des moisissures dans votre thermopompe ?

Une fois les moisissures éliminées de votre thermopompe, il est crucial de mettre en place des mesures préventives pour éviter qu’elles ne reviennent. Voici les bonnes pratiques à adopter :

Adoptez un entretien régulier

Nettoyez les filtres tous les mois, surtout pendant les périodes d’utilisation intense (été et hiver).

Faites entretenir l’unité par un professionnel au moins une fois par an, idéalement deux (printemps et automne).

Vérifiez régulièrement le bon drainage du bac à condensation : une accumulation d’eau stagnante est un facteur de risque important.

Contrôlez l’humidité ambiante dans la maison

Les moisissures ont besoin d’humidité pour se développer. Pour limiter ce risque :

Maintenez le taux d’humidité entre 30 et 50 % à l’intérieur.

Installez un déshumidificateur, particulièrement au sous-sol ou dans les pièces peu ventilées.

Assurez-vous que les fenêtres et les murs ne présentent pas de condensation excessive.

Améliorez la ventilation générale

Une bonne circulation d’air empêche l’humidité de stagner :

Utilisez les ventilateurs de salle de bain et de cuisine.

Ouvrez les fenêtres quelques minutes par jour (même en hiver).

Envisagez l’installation d’un échangeur d’air pour renouveler l’air intérieur sans perte énergétique.

Choisissez des accessoires et options anti-moisissure

Certaines technologies peuvent aider à prévenir les problèmes à la source :

Filtres HEPA ou à charbon actif, plus efficaces contre les particules fines et les spores.

Lampes UV intégrées à certaines thermopompes ou conduits, qui neutralisent les moisissures et bactéries.

FAQ - Foire aux questions sur les moisissures dans les thermopompes

Est-ce normal que ma thermopompe dégage une odeur d’humidité ou de renfermé ?

Non. Une odeur d’humidité persistante indique souvent la présence de moisissures ou de bactéries à l’intérieur de l’unité. Il est conseillé de cesser l’utilisation temporairement et d’inspecter l’appareil.

Est-ce dangereux de continuer à utiliser une thermopompe contaminée ?

Oui. Une thermopompe contaminée peut libérer des spores de moisissures dans l’air intérieur, ce qui peut aggraver les allergies, l’asthme, ou causer des troubles respiratoires, en particulier chez les enfants et les personnes vulnérables.

Puis-je nettoyer ma thermopompe moi-même ?

Vous pouvez nettoyer les filtres et les parties visibles avec de l’eau savonneuse ou une solution douce comme du vinaigre. Mais pour un nettoyage en profondeur (ventilateur, serpentins, bacs internes), il est préférable de faire appel à un professionnel.

Combien coûte un nettoyage professionnel de thermopompe au Québec ?

Les prix varient selon le type d’unité (murale, centrale) et l’état de contamination, mais on peut s’attendre à entre 150 $ et 300 $ en moyenne. Des forfaits d’entretien annuel sont aussi proposés par certaines entreprises.

Au moindre doute, faites inspecter votre thermopompe par un professionnel !

Si vous avez un doute sur la présence de moisissures dans votre thermopompe, l’intervention d’un professionnel est la meilleure façon de vérifier votre intuition. Un technicien certifié peut :

Inspecter l’intérieur de l’unité (même les composantes difficiles d’accès).
Prendre des mesures d’humidité et de contamination microbienne.
Recommander un nettoyage en profondeur ou une désinfection spécialisée.
Au Québec, plusieurs entreprises spécialisées offrent des services d’inspection de qualité de l’air et de nettoyage pour thermopompes.

N’hésitez pas à utiliser nos services pour trouver votre expert. Pour cela, rien de plus simple :

Remplissez dès à présent le formulaire de cette page afin de recevoir GRATUITEMENT et SANS ENGAGEMENT jusqu'à 3 soumissions de professionnels de votre région

Cliquez ici pour obtenir vos soumissions